2018, nous voilà !
Et pour démarrer cette nouvelle année, nous avons pris la bonne résolution de parler un peu plus de nous. Et par « nous », on veut bien entendu dire les équipes et les personnalités qui composent l’agence Plan.Net France.

Nous allons donc nous retrouver régulièrement pour des Portraits de Plan.Net, une courte interview d’un membre de notre équipe qui expliquera son quotidien, ses envies… et la façon dont il met son talent au service de nos clients.

Aujourd’hui, pour ce premier portrait, rendez-vous avec Natacha qui nous parle UX. 

Bonne lecture, et surtout bonne et heureuse année !

  • Natacha, peux-tu nous parler rapidement de ton rôle au sein de Plan.Net ?

    Mon premier métier, c’est la direction artistique.
    Digitale depuis le début du web, j’ai eu envie un jour de donner plus de profondeur à ce que je faisais, de ne pas seulement créer de jolies choses, des effets waouh mais aussi des choses utiles. Je suis retournée sur les bancs de l’école aux Gobelins en formation UX Design puis j’ai intégré Plan.net il y a huit mois.

  • Un responsable UX/UI, c‘est responsable de quoi précisément ?

    Un responsable UX/UI, ça s’assure que la conception des créations digitales soit toujours centrée sur l’utilisateur – c’est la partie UX, User eXperience – et ce, de la façon la plus agréable visuellement – c’est la partie UI, User Interface – pour toutes les problématiques d’interfaces numériques que nous traitons.
    Mais être responsable UX/UI, c’est aussi bousculer ses habitudes, se remettre toujours en question, innover, essayer, créer, tester, … Je détermine également quelle méthode appliquer pour quel type de client, selon son besoin : recherche utilisateur, personas, parcours client, tests utilisateurs,
    Au sein de l’équipe créative, je fluidifie les workflows créatifs sur le design d’interfaces (macroconception, wireframing, sketch, prototypage, …). Mon rôle est enfin d’évangéliser.

  • Qu’est-ce qui te plaît dans les métiers de l’UX ?

    L’observation et l’étude des utilisateurs, de leurs comportements et de leur psychologie, de leurs attentes et de leurs besoins. Et aussi la diversité des problématiques digitales, l’UX étant partout autour de nous.
    Et surtout la profondeur que cette approche donne au processus créatif : La création devient utile, au service de l’humain. Développer des services qui rendent la vie des gens simple, c’est une façon un peu utopique, de faire quelque chose de bien.

  • Quelles sont les qualités à avoir pour ce poste ?

    La qualité essentielle c’est évidemment l’empathie. Sans elle, difficile de se mettre à la place des utilisateurs. L’empathie compassionnelle, celle qui non seulement permet de comprendre le problème d’un utilisateur (sans pour autant y transposer son propre ressenti) mais qui va aussi permettre de lui proposer une solution adéquate.
    Il faut également savoir observer, écouter sans interpréter, savoir se remettre en question, mettre l’égo créatif de côté.
    Plus concrètement, il faut savoir conceptualiser un problème et sa solution, être pragmatique et avoir des notions techniques.

  • Sur quel type de projet interviens-tu ?

    Du projet le plus simple – la refonte d’un tableau de données d’un applicatif métier – au projet le plus complexe – création d’un écosystème digital avec Intelligence Artificielle – en passant par la rédaction de guides ou de chartes. Quelle que soit la problématique, sa résolution est passionnante.
    Le processus est finalement toujours le même :  prendre de la hauteur, remettre en question l’exécution d’une tâche, de qui la fait, quand, comment et dans quel contexte. La définition du parcours utilisateur devient une donnée essentielle pour concevoir des interfaces pertinentes.

  • On imagine que l‘UX, c’est surtout beaucoup de méthode. Il y a de la place pour la créativité ?

    La méthodologie UX est là pour cadrer et encourager le processus créatif.
    Il y a une phase d’itération stimulante créative où il faut produire un grand nombre d’idées et finalement opter pour celle qui sera la plus pertinente et innovante face à une problématique donnée.
    Aujourd’hui, les utilisateurs vivent un grand nombre d’expériences digitales, il faut toujours trouver la plus innovante possible, celle qui les rendra heureux. Il y a un plaisir indéniable à jouer avec toutes ces règles qui mêlent différents domaines : design, ergonomie, neurosciences, psychologie… avec la satisfaction de faire vivre aux utilisateurs des expériences plus utiles et plus fluides.

  • Avec quels autres profils de l’agence travailles-tu particulièrement ?

    L’UX est surtout une appétence, plus qu’un métier à part entière. Je suis du coup amenée à collaborer avec de nombreux profils : consultants, directeurs de clientèle, directeurs artistiques, concepteur-rédacteur, UI designer, développeurs, ergonomes, ….
    La conception centrée utilisateur étant présente tout au long d’un projet, mon travail est transversal et dépend du besoin formulé par le client. Je peux aussi bien travailler avec des consultants sur l’organisation d’une landing page, qu’avec un développeur sur une étude de faisabilité technique et de l’innovation technologique.

  • Et côté client, ces méthodes sont-elles naturelles à intégrer ?

    L’UX est à la mode, les marques sont réceptives à ces nouveaux process. Elles les abordent en général dans une recherche d’efficacité et de rentabilité, une volonté de faire différemment, mieux et donc moins coûteux. Mais également  dans un axe d’amélioration du travail des équipes : dans une démarche UX, les collaborateurs sont mis à contribution et donc valorisés.
    L’UX Design est également devenu pour les entreprises un enjeu stratégique et un terrain d’innovation permanent.

  • Quels sont les bénéfices qu’apportent les méthodes UX à un projet ?

    L’UX, c’est placer la conception du côté de l’utilisateur.
    Un projet c’est un client ou une marque et des utilisateurs. On aura beau faire du design persuasif, c’est finalement l’utilisateur qui décidera ou non d’utiliser un service. L’idée que l’utilisateur ne sait pas ce dont il a besoin est un mythe : il ne sait juste pas l’exprimer.
    En concevant des interfaces pratiques et esthétiques, on peut rendre la vie des gens plus simple. Quelque part, on rend l’utilisateur heureux, et donc un client heureux. Ces méthodes assurent que le service remplira son objectif principal, et en général un gain de temps, d’argent.

  • Pour toi, le futur de l‘UX, c’est quoi ?

    Un vrai défi pour les agences ! Intégrer l’UX design à chaque niveau de compétence (stratégie de communication, stratégie média, design d’interface, design d’interaction, solutions techniques et innovation technologique…) est désormais crucial pour les agences, afin que chacun puisse développer son expertise métier dans une vision globale et en interaction avec tous les autres.
    L’UX promeut une démarche de conception collaborative, et la remise de l’humain au centre des projets.